Au feu les libertés

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jeudi 15 octobre 2020

Pourquoi sommes-nous si peu attachés aux libertés fondamentales et si prompts à les voir disparaître sans réaction ? Les libertés fondamentales sont celles qui touchent à l’essence même de la personne humaine, qui fait qu’une personne est une personne et non pas un objet ou un esclave (ce qui revient au même). Parmi ces libertés on trouve la liberté de penser et de parler, de se déplacer, de pratiquer une religion, de fonder un foyer et d’avoir des amis, d’exercer son objection de conscience, de fonder une entreprise et de la développer. Ces libertés sont essentielles pour bâtir une société libre et prospère, une société où les gens sont heureux. Dans le monde communiste, où ces libertés étaient bafouées, il n’y avait que laideur et tristesse, comme en témoigne le grand nombre de suicides.

Les libertés fondement de la personne humaine

Les libertés sont toujours en tension entre le respect de la personne humaine, son unicité, sa distinction, et le respect de règles globales et générales qui permettent la vie en société. Mais être en tension ne signifie pas être en contradiction. C’est parce que les personnes sont des personnes qu’elles s’associent entre elles et qu’elles forment des groupes et des sociétés. D’abord un foyer, puis une nation et enfin un ordre international. Ce qu’a démontré Hayek, notamment, c’est que l’ordre spontané des personnes est le plus à même de bâtir une société cohérente et forte ; plus que l’ordre construit imposé par des normes et des règles. Sans respect des libertés fondamentales il n’y a plus d’ordre spontané et, in fine, il n’y a plus de société, mais au contraire le chaos. La Russie soviétique à l’époque de Brejnev et de Gorbatchev était un chaos de contradictions, de petits bureaux, de contrordres, qui empêchaient le fonctionnement de l’État, comme l’a tragiquement démontré l’accident de Tchernobyl. Derrière la façade immobile qui peut sécuriser règne le chaos d’une société qui n’est plus organisée, mais maltraitée.

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