La Seine, colonne vertébrale de la France

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jeudi 23 juin 2016

Les fleuves aussi ont une histoire. Jusqu’au développement du chemin de fer, ils furent l’essentiel des voies de communication. Les fleuves étaient alors ponctués de ports intérieurs qui faisaient vivre toute une vie locale et dont ne subsistent souvent que les chemins de halage. Le fleuve n’attire pas que le commerce, mais aussi les invasions. En 855, les Vikings remontent le fleuve, assiègent Paris et pillent abbayes et villes de l’aval. Le roi de France, impuissant, est contraint de conclure avec eux un traité d’alliance pour leur assurer sa protection. C’est en 911 que Charles III signe avec Rollon le traité de Saint-Clair-sur-Epte, accordant aux Vikings le territoire qui devient la Normandie. L’Epte est un affluent de la Seine, qui s’y jette à proximité de Giverny, la ville de Monet et de ses nymphéas. De par ce traité, il devient la frontière entre l’Ile-de-France et la Normandie, ce qui fait que son cours est ainsi ponctué de places fortes.

Mais si la Seine attire l’envahisseur, elle permet aussi de s’en protéger. Lorsque les Huns menacent Paris en 451, les habitants, encouragés par Geneviève, se retranchent dans les îles du fleuve pour se mettre à l’abri. En 465, lorsque Childéric 1er, père de Clovis, tente à son tour de prendre Paris, Geneviève remonte le fleuve pour aller trouver du ravitaillement et tenir ainsi le siège.

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