La Provence cotière

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dimanche 13 octobre 2013

Terminons notre étude sur la Provence par ce par quoi elle est le plus connu, à savoir la mer et ses côtes. L’attrait pour la mer est très récent, il date des années 1950-1960. Jusqu’à cette période la population ne vivait pas sur les côtes, de part la présence des marais, qui engendraient des moustiques et donc des maladies, et à cause des invasions nombreuses des Barbaresques venus d’Afrique du Nord. Il a fallu la conquête de cette région, à partir de 1830, pour mettre un terme aux razzias. Puis la découverte d’insecticides capables de tuer les moustiques ont permis de s’implanter dans ces zones, enfin l’engouement des touristes pour la mer et les baignades ont permis de construire de nombreuses villes en bord de plage.

Dans les hautes falaises calcaires s’ouvrent les échancrures des calanques qui tombent vers la mer. Les îles d’Hyères, les presqu’îles de Sicié, de Giens et de Saint-Tropez jalonnent deux lignes de rivages rompues par l’invasion marine. Le long de l’Estérel la mer disloque les porphyres, la magnificence des couleurs se lie à la violence des flots.

La Riviera, de Cannes à Menton, est le pays des fleurs, des mimosas, des roses et des citronniers. La fête des citrons de Menton, ou les parfumeries de Grasse en sont l’expression la plus connue. Après le développement, dans les années 1920-1930, des stations de la Riviera, Nice, Cannes, Juan-les-Pins, Antibes, Monte-Carlo, dont Paul Morand a si bien parlé, est venu, dans les années 1950, l’engouement pour les petits ports de pêche, vite devenus des grandes villes à touristes : Saint-Tropez, Fréjus, Saint-Raphaël. Ces villes permettent à la côte de conserver son charme, et à la Provence son attrait.

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