L’augmentation des impôts conduit à la fainéantise

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jeudi 19 juillet 2018

Que reste-t-il de Richelieu ? Un cénotaphe de marbre blanc dans la chapelle de la Sorbonne, qu’il fit bâtir et où il repose ? Une certaine idée de la France, de la puissance royale, de l’équilibre européen ? Le combat contre les sécessions et pour l’unité du royaume ? Le cardinal de Richelieu (1585-1642) demeure une ombre rouge au visage hiératique peint par Philippe de Champaigne. Avec Louis XIII, qu’il a servi jusqu’à sa mort, il forme un couple politique qui a su surmonter les nombreuses difficultés d’un pays tiraillé par les guerres civiles et les conflits européens. C’est un homme de foi, évêque malgré lui, son frère aîné étant entré chez les Chartreux, homme politique en dépit de lui, qui a échappé à de nombreux complots. Mais Richelieu est aussi un théoricien de l’État et du juste gouvernement. C’est un homme d’action et de pensée. Dans son Testament politique, publié après sa mort en 1688, il réfléchit à la fonction de l’impôt juste et aux effets néfastes d’une fiscalité trop importante. Avec des mots qu’aurait pu lui reprendre Arthur Laffer au sujet de sa courbe, Richelieu démontre que le trop d’impôt conduit à une baisse des rentrées fiscales.

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