Le rôle du père dans l’éducation 3/3

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jeudi 22 novembre 2012

Suite et fin de la réflexion sur le rôle du père dans l’éducation.

15/ Que voulons-nous pour nos enfants ? Que rêvons-nous pour eux ? Pourquoi a-t-on des enfants ?
Chaque père devrait se poser régulièrement ses questions, elles orientent toute son éducation et tous ses rapports avec ses enfants.
Voulons-nous qu’ils soient des hommes ou des enfants perpétuels ?

16/ Question du sens moral. La morale et les vertus sont elles encore présentes dans l’éducation d’aujourd’hui ? Quelles valeurs voulons-nous transmettre à nos enfants ?

17/ Il faut se préoccuper des qualités intérieures d’un enfant, non du choix d’une carrière. Sans qualité, il n’y a pas de carrière possible. Les parents qui pensent d’abord aux études de leur enfant, à ses écoles, et pas à son caractère, sont des parents qui se fourvoient.

18/ Le non est un mot d’amour. Dire non à un enfant est une preuve d’amour. Dire non est le plus grand cadeau que l’on puisse faire à un enfant. Avec ce non, on lui fixe des bornes, des limites. Cela permet de forger son caractère. Il faut savoir punir, savoir sanctionner. C’est douloureux pour un père, c’est une mortification intense, mais c’est absolument nécessaire. Des pères qui disent toujours oui sont des mauvais pères.

19/ La fonction paternelle n’est pas élective. Les enfants ne choisissent pas leurs parents. On est père par un acte créateur, par génération. Donc notre autorité ne découle pas d’une élection mais d’une responsabilité accordée par la pratique.

20/ Il faut vivre la pauvreté pour ne pas être esclave de nos richesses. Être pauvre ne veut pas dire être clochard. La pauvreté est une belle vertu. C’est vivre le détachement des richesses, c’est ne pas être réduit à l’état de consommateur, c’est savoir gérer ses biens en père de famille, pour les faire durer. C’est transmettre un patrimoine : des meubles, une maison, un domaine, qui ne nous appartient pas en propre mais qui appartient à la famille.

21/ Il faut montrer aux enfants qu’on les aime, que l’on remarque leurs progrès, leurs luttes, leurs difficultés et leurs efforts. Il faut le leur dire. Il faut s’intéresser à leurs loisirs, à leurs centres d’intérêt, à ce qui les fait rêver.

22/ Il faut savoir dresser des frontières et des limites entre les mondes, pour donner de la valeur au passage, au mûrissement. Aider les enfants et être auprès d’eux.

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