La mixité en question

Le Figaro du 20 août propose un dossier sur les différences garçons / filles à partir d’un livre à paraître en septembre d’une neurobiologiste américaine, Lise Eliot.

Se fondant sur les études les plus récentes sur le cerveau, cette scientifique montre comment les différences hommes / femmes sont présentes dès la période de création in utéro, et se développent ensuite durant le reste de la vie. C’est à partir de ces différences sexuelles réelles que le corps social - l’éducation, les parents, le regard des autres - construit sa vision hommes / femmes et confortent les différences. L’homme et la femme ne sont donc pas des constructions sociales, comme voudrait le faire croire l’idéologie du genre -idéologie fausse et mensongère, qui peine à camoufler ses mensonges scientifiques - mais des réalités naturelles, que la culture cultive, puisque culture et nature ne peuvent pas être séparées.

Toujours dans le même dossier Stéphane Clerget, pédopsychiatre, relève que l’école, telle qu’elle existe actuellement, est néfaste pour les garçons puisqu’elle est essentiellement orientée vers les filles et vers leur pédagogie. La féminisation à outrance de l’éducation, tant dans le corps professoral que dans l’encadrement, conjuguée aux divorces et à la garde quasi exclusive des enfants par la mère, augmentent la dépréciation des garçons. Les différentes études réalisées par l’Éducation Nationale prouvent que les garçons sont en danger scolaire. A tel point que ce scientifique en vient à demander une politique de quotas dans l’Education Nationale, avec l’instauration d’un nombre minimum de professeur homme.

La seule solution -solution de bon sens- réside dans l’instauration d’une éducation différenciée. La mixité scolaire est une véritable régression pédagogique et sociale. Nous sommes encore loin d’une prise en compte des réalités cognitives et anthropologiques dans l’Éducation Nationale, mais les choses évoluent plus vite qu’il n’y paraît.

A ce titre je participerai en octobre à un colloque international à Varsovie sur l’éducation différenciée, dont je ne manquerai pas de faire un compte rendu. Mais puissent les parents se rendre compte que l’école, lorsqu’elle est au service d’une idéologie et non pas des personne, détruit les enfants plus qu’elle ne les construit.