Portraits de dissidents soviétiques

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samedi 7 novembre 2015

Témoignages de dissidents soviétiques

La lutte contre le communisme a le visage des grandes figures connues, comme Alexandre Soljenitsyne, Vaclav Havel ou Lech Walesa. Mais il y a aussi un grand nombre d’inconnus du grand public occidental qui ont lutté contre ce système, par des actes ordinaires de résistances spirituelles et intellectuelles. José Miguel Ceras est un écrivain espagnol qui est parti à leur rencontre. Il a parcouru les anciens territoires communistes, Lettonie, Estonie, Lituanie et Russie pour recueillir les témoignages de 60 dissidents spirituels. Le bal après la tempête est le livre issu de ces témoignages, publié pour la première fois en français. On y découvre un panel très variés de personnes ordinaires qui ont vécu sous le joug communiste : des médecins, des professeurs, des acteurs, des pasteurs luthériens, des prêtres, des chanteurs…

Tous les témoignages sont racontés à la première personne, comme si le dissident s’adressait directement au lecteur. L’auteur du livre ne propose aucune analyse des faits et des événements, il laisse le lecteur juger de lui-même, à l’écoute de ce que ces personnes ont à nous dire. Dans le foisonnement des témoignages, certaines plairont plus de d’autres aux lecteurs, en fonction de ses goûts et de ses sentiments. Mais l’intérêt premier du livre est de montrer que l’engagement personnel et la force des convictions, notamment spirituelles, peuvent venir à bout des systèmes totalitaires.

Le titre de l’ouvrage, Le bal après la tempête, fait référence au concerto pour flûte et orchestre de Vivaldi. Ce bal après la tempête, c’est celui de la joie des dissidents après l’effondrement du système oppressif communiste.

Post-scriptum : Dans la présentation de l’ouvrage est donné le chiffre des déportations subies par les Etats baltes : entre 1940 et 1953, 200 000 Baltes ont été déportés en Sibérie. 120 000 Lituaniens, 50 000 Lettons, 30 000 Estoniens. 10% de la population adulte fut déportée ou enfermée dans les camps de prisonniers. Des chiffres qui permettent de mesurer l’ampleur de la répression soviétique.

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