L’impôt n’est pas la solution, il est le problème

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mercredi 1er août 2018

La révolution fiscale peut être menée par les chefs d’État quand leur pays arrive au bord de la faillite et n’a pas d’autre chemin possible que la réforme profonde. De la candidature de Barry Goldwater (1964) à la Proposition 13 et à l’Hiver du mécontentement (1978), un vent de liberté a soufflé sur l’Amérique et l’Angleterre. Au moment où l’URSS apparaissait toute puissante, où la Chine de Mao était l’idole d’une partie des intellectuels français, où l’État-providence semblait l’horizon indépassable du paradis social-démocrate, un mouvement qui fut nommé ensuite « Révolution conservatrice » est parti du monde anglo-saxon pour réviser le champ des politiques publiques, le domaine de l’État et les libertés des personnes. Il aboutit entre autres à une redéfinition de l’impôt, à la diminution des taux, à la révision des assiettes fiscales et, surtout, à une réflexion sur le rôle de l’impôt, donc sur la place des personnes dans la société. Ce mouvement fut certes le produit de la faillite des États – la révolution conservatrice fut donc un pragmatisme – mais il fut aussi la conséquence des cercles de pensée, des publications scientifiques et grand public, des interventions médiatiques des professeurs d’université et des intellectuels. De Friedrich Hayek à Milton Friedman, en passant par Thomas Sowell et Arthur Laffer, la révolution conservatrice fut l’aboutissement de la victoire des idées libérales enfin concrétisées dans l’action politique.

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