L’écologisme, la grande menace pour l’homme

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jeudi 5 septembre 2019

Les vacances d’été sont l’occasion de traverser la France et d’en admirer les paysages, dont la diversité ne cesse d’étonner. Que ce soient les villes et villages historiques, les sites industriels ou les zones rurales, chaque région regorge de trésors, que l’on doit au travail des Français accumulés depuis des siècles et à leur capacité à transformer et développer les paysages. Bien souvent ces forêts, ces plaines, ces vignobles sont présentés comme étant des espaces naturels. Rien n’est plus faux : ce sont des paysages entièrement construits et entretenus par l’homme.

J’étais ainsi au mois de juillet à Gigondas, un village de vignoble situé au pied des dentelles de Montmirail, le long de la vallée du Rhône, non loin de Châteauneuf-du-Pape. Le syndicat des vignerons de Gigondas y organisait une dégustation de ses vins, dont une quinzaine de vieux millésimes. Depuis les hospices de Gigondas, sur les hauteurs du village, à côté de l’église, la vue était superbe sur toute la vallée et les vignes qui s’étendent jusqu’à l’horizon. Entre la chaleur de juillet et celle du vin, difficile d’imaginer tout le travail qu’il a fallu mener ici depuis des siècles pour transformer cette terre inhospitalière en un paradis viticole.

Les hommes ont retiré les pierres des champs pour créer des parcelles cultivables et édifier des murets (les restanques). Ils ont apporté l’irrigation à l’aide de canaux en argile et aujourd’hui de tuyaux en polymère. Ils ont chassé le loup, véritable plaie qui s’en prenait aux hommes et aux moutons. Ils ont sélectionné les plants de vigne pour élaborer de nouveaux cépages, aptes à supporter les caractéristiques de la région (ici essentiellement syrah et grenache). Ils ont mis au point des produits phytosanitaires qui sauvent les vignes et les cultures de toutes les bactéries et bestioles nuisibles qui la tuent. Seul le phylloxéra, qui a ravagé tout le vignoble français, est encore invaincu. Dans les paysages de vigne, il y a du végétal, mais il n’y a rien de naturel. Tout est la conséquence du travail de l’homme, de son imagination, de ses efforts et de sa capacité à transformer une nature hostile et dangereuse en un verger merveilleux. « Laisser la nature reprendre ses droits » comme on l’entend parfois, c’est abandonner ses vergers et ses jardins à la broussaille, aux ronces et aux pierres.

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